Qu'est ce que la Biomécanique ?

Publié le par Unité de Médecine de l'Elevage et du Sport


La biomécanique est la mécanique physique appliquée au vivant. La biomécanique de la course a de nombreuses applications pratiques, notamment en médecine et en sport.
Etudier la locomotion du chien permet d’évaluer sa conformation et ses allures, de repérer des troubles pouvant influer sur la performance, de détecter l’apparition de boiteries et de moduler le travail en fonction des capacités de l’animal.
La biomécanique peut se diviser en deux grands groupes :
-  la biostatique (étude des appuis à l’arrêt ou des forces exercées en statique par les divers systèmes de contention (tendons, muscles…)),
-  la biodynamique (étude du mouvement).
La biodynamique peut elle-meme se diviser en deux sous-groupes :
 - la cinématique du mouvement : l’étude des trajectoires du mouvement proprement dit (par radioscopie, caméra numérique associée à des capteurs photoélectriques…),
-  la cinétique du mouvement : l’étude des forces à l’origine ou impliquées par le mouvement (tapis à capteur de forces, tapis à capteur de pression, accéléromètres…).

 L’activité  biomécanique de l’UMES, en recherche et en clinique du chien de sport, s’articule principalement autour d’un tapis roulant à capteurs de force (cinétique du mouvement) permettant d’analyser les appuis des pattes du chien à différentes allures.

 LES ALLURES

 Le chien peut avancer selon quatre allures différentes :
-  le pas,
-  le trot,
-  l’amble,
-  le galop.

Au pas, le chien pose successivement au sol, une, deux ou trois pattes. C’est une allure complexe à analyser du fait des multiples appuis possibles.

Au trot, le chien pose simultanément une patte avant et une patte arrière du côté opposé. Une succession de différents cycles « en miroir » est visible : antérieur gauche-postérieur droit puis antérieur droit-postérieur gauche. C’est une allure en diagonale.


L’amble ressemble au trot, à la différence que le chien pose une patte avant et une patte arrière du même côté : c’est une allure latérale.

Au galop, l’animal pose les deux pattes avant, l’une venant très rapidement après l’autre, puis de la même façon les deux pattes arrière.


Le chien a naturellement tendance à trotter.

L’allure la plus facile à analyser sur tapis à capteur de forces est le trot car le chien pose ses deux pattes en diagonale au même instant ce qui permet facilement d’étudier et de comparer les deux diagonales. De plus, pour les tapis constitués de plateaux avant et arrière séparés, l’analyse des diagonales permet de réaliser une étude patte par patte en séparant les forces recueillies par les plateaux avant et arrière.


Publié dans Recherche Scientifique

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